GUSTAVE CAILLEBOTTE
1848-1894, Paris, France.
En 1871 il avait obtenu une licence en droit, après une scolarité classique.
En 1873, sur les instances de Renoir et Rouart participe à la deuxième exposition des impressionistes.
Caillebotte au meilleur de son art. Sa carrière est très brève puisque le peintre apparait à l'exposition de 1876 et après disparu de la scène artistique.
Son activité se situe, essentiellement, entre 1876 et 1882. Et ses tableaux s'articulent autour de sa vie privée, sa propriété au bord de la Seine, son amour pour les bateaux.
Il n'a jamais eu l'idée de partir, voyager, chercher des motifs ailleurs comme Monet, Renoir ou d'autres.
Il était un peintre, collectionneur, jardinier et navigateur. Un homme riche grace à l'heritage de son père, enrichi dans la vente de tissus à l'armée. Il peut, sans crainte, se consacrer à la peinture. Peint pour son plaisir, considerant la peinture une occupation, pas un métier. Dans son style inclassable, ni impressioniste ni realiste.
Aide ses amis, paye le loyer de Monet, achette tableaux à Pissarro, Manet, Cézanne, Sisley, Degas entre autres pour qu'ils puissent continuer à peindre librement. Soixante-sept peintures et pastels qu'un jour il léga généreusement à l'État.
Les Raboteurs de parquet, un tableau spécial, ce regard particulier était déjà le regard de la modernité, en avance sur leur temps, une nouvelle peinture. Ce vertige accentué par la perspective des lames de parquet et la trouée lumineuse de la fenêtre située à l'arrière-plan, soulignent l'originalité de son travail.
La dernière exposition du groupe des impressionistes en 1886 et la dissolution du groupe fait retirer Caillebotte de la scène artistique. Il se consacre à son jardin (il recherche des especes rares et cultive certaines plantes en serre), à la navigation et au travaux de la municipalité dont il devient conseiller.
En 1894, à l'âge de 46 ans prend froid dans son jardin et est emporté en quelques jours par une congestion cérebrale. Il laisse sur son chevalet une Vue de jardin inachevée.
En 1994 j'ai eu la chance de visiter l'exposition à Paris pour son centenaire. Quel plaisir.
"les rabotteurs"
"dans un café", 1880
"le billard", 1875
"le boulevard", 1880
"le Pont de l'Europe", 1876
L'Yerres, "pluie", 1875
Paris, "jour de pluie", 1877
portrait de madame X, 1878
"les raboteurs de parquet", 1875
"les périssoires", 1878
"bateau à Yerres", 1877
"homme au bain", 1884
"baigneur s'apprêtant à plonger", 1878
autoportrait, 1892
Sem comentários:
Enviar um comentário